bio

Né en 1968 à Toulon dans le Var, Jérôme Le Goff se souvient d’une enfance en pleine nature, sa mère élève des chiens tibétains en pleine forêt et ensemble ils visitent des ateliers d’artistes où ça sent bon l’essence de térébenthine.

Il se forme aux Beaux-arts du Havre et de Marseille (1995) qui se termine par un post diplôme de deux ans entre Marseille et Budapest en 1996. La peinture (et notamment la couleur) est son jardin secret, il préfère présenter des performances, de l’art-vidéo où le corps semble avoir beaucoup à dire mais en lien chaque fois avec une couleur, c’est celle-ci qui le guide dans ses explorations. Le orange pour “le contremaître et sa contremaîtresse”, le noir pour “DUEX la horde” et régulièrement d’autres couleurs expérimentées au cœur du vivant.

C’est en arrivant à Rouen en 2013 pour être enseignant d’art à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Normandie (ENSA) qu’il commence à présenter de la peinture lors d’expositions.

Quand il n’est pas sur scène à mettre en scène son corps et celui de beaucoup d’autres, il travaille dans son atelier pour se ressourcer en peignant à l’huile sur un temps de deux heures des gens qui viennent poser, parfois juste pour l’expérience de la pose, l’expérience du nu. La série “Jardin des plantes” qui a commencée en 2017. Sur un même protocole, un jardin onirique s’organise doucement au grès des tâches de couleur, promenades imaginaires de l’artiste, et quand la gamme colorée est installée, il réalise un gros plan de feuillages d’après des photos qu’il a prises au Jardin des Plantes. Le spectateur reçoit ainsi la peinture comme un support libre pour son imagination, passant d’une touche libre et aléatoire à un détail plus réaliste.

Après avoir peint du corps et du portrait pendant plus de 15 ans, il utilise sa touche organique et spontanée pour un travail autour du jardin. La céramique apparaît dans sa pratique en 2017 et prolonge ses recherches sur le végétal.

Son atelier se situe actuellement à Saint Martin du Vivier.