entre terre et ciel

Inspiration océanique


Enroulant des voiles autour de leurs têtes, les femmes marchèrent sur le pont. Ils descendaient maintenant progressivement le fleuve, dépassant les formes sombres des navires à l’ancre, et Londres était un fourmillement de lumières avec une voûte jaune pâle qui tombait au-dessus. Il y avait les lumières des grands théâtres, les lumières des longues rues, les lumières qui indiquaient d’immenses espaces de confort domestique, les lumières qui pendaient haut dans l’air.

Aucune obscurité ne s’installerait jamais sur ces lampes, comme aucune obscurité ne s’était installée sur elles depuis des centaines d’années. Il semblait effrayant que la ville flambât à jamais au même endroit ; effrayant du moins pour les gens qui partaient à l’aventure sur la mer, et qui la voyaient comme un monticule circonscrit, éternellement brûlé, éternellement balafré. Du pont du navire, la grande ville apparaissait comme une figure recroquevillée et frêle, un miséreux sédentaire.

ÉCOSYSTÈME

Positive growth.

Nature, in the common sense, refers to essences unchanged by man; space, the air, the river, the leaf. Art is applied to the mixture of his will with the same things, as in a house, a canal, a statue, a picture.

But his operations taken together are so insignificant, a little chipping, baking, patching, and washing, that in an impression so grand as that of the world on the human mind, they do not vary the result.

Le soleil se couchant derrière une forêt dense.
Des éoliennes se tiennent sur une plaine herbeuse, avec un ciel bleu en arrière-plan.
Le soleil brille au dessus d’une crête donnant sur le bord de mer. Plus loin, une voiture est visible.

Sans doute n’avons-nous pas de questions à poser qui soient sans réponse. Nous devons faire confiance à la perfection de la création au point de croire que, quelle que soit la curiosité que l’ordre des choses a éveillée dans notre esprit, l’ordre des choses peut la satisfaire. La condition de chaque homme est une solution en hiéroglyphes aux questions qu’il poserait.

ÉCOSYSTÈME

Positive growth.

Nature, in the common sense, refers to essences unchanged by man; space, the air, the river, the leaf. Art is applied to the mixture of his will with the same things, as in a house, a canal, a statue, a picture.

But his operations taken together are so insignificant, a little chipping, baking, patching, and washing, that in an impression so grand as that of the world on the human mind, they do not vary the result.

Le soleil se couchant derrière une forêt dense.
Des éoliennes se tiennent sur une plaine herbeuse, avec un ciel bleu en arrière-plan.
Le soleil brille au dessus d’une crête donnant sur le bord de mer. Plus loin, une voiture est visible.

Sans doute n’avons-nous pas de questions à poser qui soient sans réponse. Nous devons faire confiance à la perfection de la création au point de croire que, quelle que soit la curiosité que l’ordre des choses a éveillée dans notre esprit, l’ordre des choses peut la satisfaire. La condition de chaque homme est une solution en hiéroglyphes aux questions qu’il poserait.

ÉCOSYSTÈME

Positive growth.

Nature, in the common sense, refers to essences unchanged by man; space, the air, the river, the leaf. Art is applied to the mixture of his will with the same things, as in a house, a canal, a statue, a picture.

But his operations taken together are so insignificant, a little chipping, baking, patching, and washing, that in an impression so grand as that of the world on the human mind, they do not vary the result.

Le soleil se couchant derrière une forêt dense.
Des éoliennes se tiennent sur une plaine herbeuse, avec un ciel bleu en arrière-plan.
Le soleil brille au dessus d’une crête donnant sur le bord de mer. Plus loin, une voiture est visible.

Sans doute n’avons-nous pas de questions à poser qui soient sans réponse. Nous devons faire confiance à la perfection de la création au point de croire que, quelle que soit la curiosité que l’ordre des choses a éveillée dans notre esprit, l’ordre des choses peut la satisfaire. La condition de chaque homme est une solution en hiéroglyphes aux questions qu’il poserait.

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Erving Goffman : « le vêtement participe de la théâtralisation de la vie sociale », c’est la mise en scène du moi. Le vêtement rend le corps « spectaculaire », il parle aux yeux, en impose à l’imagination.
Dans cet « Entre terre et ciel » peut-on parler de mise en scène du moi dès lors qu’il semble que l’artiste ait pris le pouvoir ? La neutralité des postures et le regard vide semblent réifier les personnes qui, placées tels des objets dans des espaces extérieurs ou intérieurs, deviennent des éléments graphiques, parfois décoratifs. Leurs robes présentent un design qui se rie du temps comme des modes. Ces vêtements nous sont pourtant familiers car dans l’imaginaire collectif, ils appellent une certaine nostalgie mâtinée de railleries. Contrairement au lin qui « se froisse avec noblesse », ces robes au tombé immuable se tiennent à distance de toutes prétentions. L’insistant « silence » des images photographiques nous plonge dans des questionnements légitimes. Dans une bibliothèque universitaire, les personnages de l’artiste prennent positions telles des pièces sur un échiquier sans pour autant se préoccuper de leur environnement livresque. D’autres individus se sont figés dans un jardin, semblant suspendre leurs activités sans que nous puissions en déterminer la cause. Dans un parc deux hommes se tiennent par la main sans peur, ni joie, ni intimité ... leurs émotions sont coupées, le fil de leur histoire nous est inconnue. Les images sont directes, les intentions demeurent pourtant opaques. Qui sont ces gens ?
Bien que les modèles de robes soient différents, l’uniforme n’est pas très loin, ce lissage vestimentaire et stylistique induit l’idée de l’existence d’un collectif ou peut-être d’une famille qui partagerait un même héritage génétique, un même ADN. Une étrange immobilité partagée, les mêmes regards vidés de toutes émotions, ces êtres interchangeables qui continuent de perdre leur humanité à mesure que les interrogations s’accumulent, offrent une composition qui entrouvre la possibilité d’une pathologie, ou peut- être la tentation d’un surnaturel, à moins que l’artiste ne questionne la nature des relations que nous entretenons avec nos semblables dans une société qui, bien qu’exhortant les vertus de la singularité ne cesse lisser nos personnalités et de normer nos goûts. F. Tran

DJANGO

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